Elisabeth Badinter
( on essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie contemporaine, ainsi que divers écrits critiques quant aux nouvelles lois concernant la parité
politique ou le traitement des crimes et délits sexuels ont suscité une
vive polémique, et de nombreuses féministes lui contestent désormais
l'épithète de « féministe ». De son côté, elle continue de s'en
réclamer, arguant que la vocation du féminisme
n'est pas de conduire à une guerre des sexes visant à une revanche
contre les hommes. Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi les enquêtes
statistiques sur la violence conjugale
où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et
l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce
qui a pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À
vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à
les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux
le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité.
D'un côté, les victimes de l'oppression masculine, de l'autre, les
bourreaux tout-puissants8 ».
Elle développe depuis longtemps sa théorie de la « ressemblance » des sexes : « La ressemblance des sexes est une telle innovation qu'on peut légitimement l'envisager en termes de mutation9. » Lors de la parution de Qu'est-ce qu'une femme ?, le journal Le Monde résumait ainsi sa position sur la question dans son édition du 17 mars 1989 : « Élisabeth
Badinter pense que l'humanisme rationaliste, l'accent mis sur la
ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement
porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les
pensées de la différence sont potentiellement porteuses de
discrimination et d'inégalité. »
Lors du débat sur la parité en politique, elle s'était opposée à
cette loi qui, selon elle, considérait que les femmes étaient incapables
d'arriver au pouvoir par elles-mêmes.
Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle a également été nommée membre du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France en qualité de personnalité qualifiée, en 199810 et 200211. ) Source Wikipédia.
ARTICLE TRES INTERESSANT : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/la-verite-sur-les-violences-conjugales_485479.html
mardi 13 mars 2012
jeudi 8 mars 2012
mercredi 7 mars 2012
Association Hommes Victimes, le site.
L'association Hommes Victimes, déclarée en préfecture, assiste les hommes victimes dans leurs différentes démarches.
www.hommesvictimes.org
Vous trouverez tous les moyens de nous contacter à cette adresse.
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