mardi 13 mars 2012

Même une féministe historique, partage notre point de vue :

Elisabeth Badinter
( on essai Fausse route, publié en 2003 et qui fustige la misandrie contemporaine, ainsi que divers écrits critiques quant aux nouvelles lois concernant la parité politique ou le traitement des crimes et délits sexuels ont suscité une vive polémique, et de nombreuses féministes lui contestent désormais l'épithète de « féministe ». De son côté, elle continue de s'en réclamer, arguant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire à une guerre des sexes visant à une revanche contre les hommes. Dans cet ouvrage, elle dénonce aussi les enquêtes statistiques sur la violence conjugale où on n'interroge que les femmes et où on amalgame le subjectif et l'objectif, les pressions psychologiques et les agressions physiques, ce qui a pour effet d'établir une hiérarchie morale entre les sexes : « À vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux le portrait d'une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D'un côté, les victimes de l'oppression masculine, de l'autre, les bourreaux tout-puissants8 ».
Elle développe depuis longtemps sa théorie de la « ressemblance » des sexes : « La ressemblance des sexes est une telle innovation qu'on peut légitimement l'envisager en termes de mutation9. » Lors de la parution de Qu'est-ce qu'une femme ?, le journal Le Monde résumait ainsi sa position sur la question dans son édition du 17 mars 1989 : « Élisabeth Badinter pense que l'humanisme rationaliste, l'accent mis sur la ressemblance entre les hommes et les femmes, sont historiquement porteurs du progrès de la condition féminine, alors que toutes les pensées de la différence sont potentiellement porteuses de discrimination et d'inégalité. »
Lors du débat sur la parité en politique, elle s'était opposée à cette loi qui, selon elle, considérait que les femmes étaient incapables d'arriver au pouvoir par elles-mêmes.
Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle a également été nommée membre du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France en qualité de personnalité qualifiée, en 199810 et 200211. ) Source Wikipédia.

ARTICLE TRES INTERESSANT : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/la-verite-sur-les-violences-conjugales_485479.html


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